A Ciboure, de l'eau de pluie pour nettoyer la ville

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    Dans le cadre de son action en faveur de la transition écologique et suite à la sécheresse de l’été 2022, la commune de Ciboure a adopté différentes mesures pour réduire le gaspillage de l’eau potable ; une cuve de récupération des eaux de pluie de 100 m3 est désormais en fonction au centre technique municipal.

    Une cuve de 100 m3 subventionnée à 70%

    La sécheresse de 2022 a mis en exergue la nécessité de préserver la ressource en eau, à la fois précieuse et de plus en plus coûteuse. Première mesure mise en place dès la sécheresse de 2022 : la fermeture des douches de plages , qui permet d’économiser chaque année l’équivalent d’une piscine olympique, soit 2,5 millions de litres d’eau. 

    En 2024, c’est une cuve de 100 m3 qui a été enterrée au niveau du centre technique municipal. Elle collecte les eaux de toiture du centre, mais pourra également être raccordée à la noue végétale de la Plaine des Sports dans un second temps pour optimiser encore davantage la capacité de stockage.
    Un équipement qui a coûté 226 000 €, dont 70% pris en charge par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.  

    Nettoyer la ville à l’eau de pluie

    La commune est équipée de deux balayeuses, une grande et une petite, qui nettoient quotidiennement la Ville. Désormais, c’est l’eau de la cuve qui sert à alimenter ces deux véhicules, qui consomment chaque jour entre 2 500 et 3 000 litres d’eau.

    La cuve pourrait ainsi à elle seule approvisionner les machines pendant 40 jours sans pluie.

    En complément, cette eau de pluie peut servir au nettoyage des véhicules de la ville, à l’arrosage des espaces verts et à alimenter la désherbeuse à eau chaude.

    Les axes de la Ville de Ciboure en matière de transition écologique

    La Ville a concentré son action sur 6 axes principaux :

    • La transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
    • La protection des ressources naturelles et des espaces naturels, agricoles, forestiers ;
    • La désimperméabilisation de sols et renaturation d’espaces ;
    • La gestion des risques naturels ;
    • La réduction des déchets ;
    • L’éducation et sensibilisation des publics.