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Finances et budget

Subventions 2024

Relocalisation du CCAS en centre-ville, au sein de l'ancienne école Aristide Briand

Suite au regroupement des écoles publiques sur Marinela en 2021, la commune porte sur l’ancienne école Aristide Briand, déclassée par délibération du 15 décembre 2021, un projet à deux niveaux : 
  • La création d’une résidence intergénérationnelle et sociale, avec l’Office 64 de l’Habitat, dans les étages ;
  • La relocalisation du centre communal d’action sociale au rez-de-chaussée du bâtiment, dont les travaux sont portés par la ville ; c’est cet aménagement qui fait l’objet du présent dossier.

Œuvre de l’architecte Amédée Aragon, architecte référencé dans la littérature architecturale du Pays Basque au début du vingtième siècle, l’enveloppe extérieure du bâtiment restera en l’état. 
Néanmoins, l’intérieur sera intégralement réaménagé, afin d’accueillir des logements dans les étages, mais également des services et des espaces partagés en rez-de-chaussée. 
Huit logements seront créés, par l’Office 64 de l’Habitat, quatre à destination de seniors, quatre, plus spacieux, à destination de familles. 
Les logements ciblés pour les seniors sont répartis sur 2 niveaux, se mêlant ainsi aux logements proposés aux familles. Ainsi, une forme de mixité intergénérationnelle pourra être créée au sein de l’immeuble et dans les espaces partagés, favorisant le lien social et évitant l’isolement des personnes âgées et leur stigmatisation. 
La résidence s’inscrira dans la politique du maintien à domicile et permettra de répondre au manque de logements adaptés pour cette population. C’est une alternative entre le maintien à domicile des seniors et les établissements spécialisés pour l’accueil des personnes âgées et handicapées.

En complément, le rez-de-chaussée de l’école sera réaménagé de façon à abriter le centre communal d’action sociale, actuellement situé au-dessus de la crèche à Marinela, de façon à le recentrer et à le rendre ainsi davantage accessible et visible pour les usagers.
Il comprendra les bureaux administratifs du CCAS, mais également une salle dédiée au club seniors, qui propose des activités tous les après-midis. Elle pourra également être utilisée à d’autres fins, notamment pour l’organisation des événements, ateliers ou actions régulièrement organisés par le CCAS.
Ce réaménagement du rez-de-chaussée est estimé à 436 216 euros hors taxes ; les travaux ont démarré le 5 février, pour une livraison prévue en août 2025.

Montant prévisionnel de l'opération : 436 216€ HT

Plan de financement : 

  • Etat (DETR) : 169 331 € (40%)
  • Commune : 266 885€ (60%

Le budget de la ville a été voté le 13 février 2024 par le conseil municipal. Les principaux points à retenir : 

  • Un contexte inflationniste qui affecte tous les postes de dépenses de la collectivité ; 
  • Des dépenses de personnel maîtrisées depuis 2020 ; 
  • Des investissements pour faciliter l’accès des Cibouriens aux services sociaux et d’aide et ancrés dans les enjeux de la transition écologique de la ville.

Un contexte inflationniste qui affecte les finances communales

En premier lieu, c’est un contexte inflationniste qui impacte les finances communales, que ce soit pour l’achat de fournitures, de matières premières, d’énergie, ou pour le paiement des prestations de service. 

Ce sont également les recettes de la commune qui sont indirectement affectées par cette inflation, du fait du ralentissement des transactions immobilières, et donc de la réduction des taxes perçues sur ces transactions.

Troisième point à noter en matière de fonctionnement, c’est la maîtrise des dépenses de personnel. Certes, cette année, celles-ci vont augmenter du fait de la revalorisation du point d’indice décidée au niveau national, une revalorisation nécessaire et attendue des agents. Pour autant, la masse salariale est désormais maîtrisée, puisqu’elle est passée de 65% des dépenses en 2020 à 61% aujourd’hui, un pourcentage intéressant à connaître dans le contexte économique actuel.

La municipalité poursuit ainsi les efforts engagés depuis le début du mandat en la matière.

Des investissements en faveur de l’inclusion, du cadre de vie et de la transition écologique

Patrimoine et cadre de vie – 2,1 millions d’euros

  • Travaux sur l’avenue Abeberry (voir page 14) : 1,9 millions d’euros
  • Aménagements de voirie et signalétique routière suite à l’étude circulation et stationnement : 80 000 €
  • Confortement de la falaise au niveau de la Vierge de Muskoa : 30 000 €
  • Diagnostic structurel de l’église : 30 000 €
  • Mobilier urbain (bancs, barrières, etc.) : 20 000 €
  • Travaux sur les cimetières : 20 000 €

Transition écologique – 1,25 millions d’euros

  • Aménagement écologique de la Plaine des Sports et installation d’une cuve de récupération des eaux de pluie : 765 000€ (le reste étant budgétisé en 2025 ; voir le dossier page 5)
  • Installation de panneaux photovoltaïques : 240 000 €
  • Rénovation énergétique des bâtiments communaux : 100 000 €
  • Poursuite du plan LED sur l’éclairage public : 60 000 €
  • Plantations et travaux de reboisement de Ziburu Mendi : 35 000 € 
  • Entretien des Barthes de la Nivelle : 50 000 €

Action sociale – 600 000 €

  • Relocalisation du centre communal d’action sociale (CCAS) au rez-de-chaussée de la résidence intergénérationnelle Aristide Briand : 500 000 €
  • Participation à la production de logements sociaux : 100 000 €

Enfance-jeunesse : 90 000 €

  • Désimperméabilisation et verdissement des cours d’école : 50 000 €
  • Aménagements de la crèche : 40 000 €

Sport – 54 000 €

  • Aménagements au stade et locaux associatifs : 48 000 €
  • Réfection du Fronton de Socoa : 6 000 €

Pour porter ces investissements, la ville recourt à l’emprunt à hauteur de 1 165 000 euros, tout en maintenant un coefficient de désendettement inférieur à 5 (2024 : 4,36), ce qui témoigne de la très bonne santé financière de la collectivité.